Les États-Unis s'apprêtent à vivre un moment d'histoire important. La victoire de Barak Obama en Iowa est à trois niveaux. Il a réussi à bâtir une coalition multiculturelle en obtenant 38% du vote d'une population à 94% de race blanche. Il a convaincu toute une nouvelle génération, celle des jeunes, celle dont on dit qu'elle est apathique, de plonger dans l'arène politique. Et les électeurs indépendants et même certains républicains lui reconnaissent la capacité d'unir les forces politiques opposées et de réaliser des réformes qui ne se sont jamais vues à Washington.
Tout cela au nom d'un désir de changement bien plus profond que l'on peut l'imaginer. L'insatisfaction face aux années de Georges W. Bush à la présidence est si marquée, et la crainte du statu quo si palpable qu'un sérieux mouvement a pris naissance en plein coeur des États-Unis.
La course est loin d'être finie et Hillary Clinton n'a pas dit son dernier mot. Et même si Barak Obama gagnait le leadership de son parti, il devrait affronter un adversaire de taille: le conservatisme américain. Il est à mon avis encore impossible de mesurer s' il reste un fond de racisme. Les républicains sont assez vicieux pour trouver le moyen d'ébranler sournoisement une bonne partie de l'électorat qui reste encore bien traditionnel.
Mais pour l'instant, je ne peux m'empêcher d'avoir le sentiment qu'une révolution est en gestation et que l'enthousiasme et la fébrilité qui règnait hier soir en Iowa, n'est que le début.
Friday, January 4, 2008
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment